🇫🇷 Rédigé par / 🇳🇿 Written by / 🇪🇸 Escrito por : YOHAN

🇫🇷 Chaque nation a sa manière propre de cohabiter, de cuisiner, de se divertir… mais aussi sa manière propre d’innover !

Les kiwis ne dérogent pas à la règle, et s’illustrent même en tirant une certaine fierté de leur approche de la créativité. On pourrait presque parler d’un sentiment identitaire.

Cet article propose une interprétation très personnelle. C’est du moins l’avis qu’émettraient certains e-penseurs néo-zélandais qui se sont déjà essayés à la critique sur le sujet, et auxquels je n’oublierai pas de donner la parole.

🇳🇿 Every nation has its own way of coexisting, cooking, having fun… and of innovating too!

Kiwis are no exception to this rule; in fact, they take a certain pride in their approach to creativity. One could almost say it’s a part of their identity.

This article offers a very personal interpretation. At least, that’s the opinion some Kiwi e-thinkers might express, who have already ventured into critiquing this topic, and I won’t forget to give them a voice.

🇪🇸 Cada nación tiene su propia manera de coexistir, cocinar, divertirse… ¡y también de innovar!

Los neozelandeses no son la excepción a esta regla; de hecho, sienten un cierto orgullo por su enfoque hacia la creatividad. Se podría decir que es casi parte de su identidad.

Este artículo ofrece una interpretación muy personal. Al menos, esa es la opinión que algunos pensadores digitales neozelandeses podrían expresar, quienes ya se han aventurado a criticar este tema, y no olvidaré darles voz.

No 8 wire

🇫🇷 Un bout d’histoire.
Le fil de fer de calibre 8 (« Number 8 wire ») est un type de fil d’acier d’origine britannique qui a été massivement adopté par les fermiers néo-zélandais comme fil de clôture au XIXe siècle. A cette époque, les fermes européennes perpétuaient l’héritage des murs de pierres.

Par ailleurs contraints par l’isolement insulaire, les néo-zélandais devaient en toute occasion faire preuve d’improvisation et d’adaptation, notamment en détournant des ressources disponibles en solutions innovantes.

C’est ainsi que le No 8 wire, disponible à chaque coin de ferme ou de padock, est devenu une matière première polyvalente pour toutes sortes d’applications pratiques : réparer, transporter, fixer, façonner !

🇳🇿 A bit of history.
Number 8 wire is a type of steel wire of British origin that was widely adopted by New Zealand farmers as fencing wire in the 19th century. At that time, European farms were pursuing the legacy of stone walls.

However, limited by their island isolation, New Zealanders had to constantly demonstrate improvisation and adaptability, particularly by repurposing available resources into innovative solutions.

Thus, Number 8 wire, found at every corner of a farm or paddock, became a versatile raw material for all sorts of practical applications: repairing, transporting, securing, shaping!

🇪🇸 Un poco de historia.
El alambre de calibre 8 (« Number 8 wire ») es un tipo de alambre de acero de origen británico que fue adoptado masivamente por los agricultores neozelandeses como alambre de cercado en el siglo XIX. En esa época, las granjas europeas estaban persiguiendo el legado de los muros de piedra.

Sin embargo, obligados por su aislamiento insular, los neozelandeses debían demostrar constantemente improvisación y adaptabilidad, especialmente al reutilizar los recursos disponibles en soluciones innovadoras.

Así fue como el alambre de calibre 8, que se encuentra en cada rincón de una granja o paddock, se convirtió en una materia prima versátil para todo tipo de aplicaciones prácticas: ¡reparar, transportar, asegurar, dar forma!

Tous / All /Todos MacGyvers

🇫🇷 Contrairement à son cousin européen, l’Homo Néo-Zéalandis est investi dès le plus jeune âge de la devise « fais avec ce dont tu disposes, tu peux le faire » (« make do, can do »).
Qu’il soit pieds nus ou dans ses Red Band gumboots, un kiwi devient Mac Gyver dès qu’il rencontre un nouveau défi. Il refuse l’idée d’être limité par les ressources qui lui sont disponibles, et n’a aucun doute sur sa capacité à résoudre le problème avec les moyens du bord. L’ingéniosité kiwi combine résilience et pragmatisme.

🇳🇿 Unlike its European cousin, the Homo New Zealandis is instilled from a young age with the motto « make do, can do. »
Whether barefoot or in his Red Band gumboots, a Kiwi becomes MacGyver the moment he faces a new challenge. He rejects the idea of being limited by the resources available to him and has no doubt about his ability to solve the problem with whatever is at hand. Kiwi ingenuity combines resilience and pragmatism.

🇪🇸 A diferencia de su primo europeo, el Homo Neozelandis es inculcado desde una edad temprana con el lema « make do, can do » (« hacer con lo que hay, se puede hacer »).
Ya sea descalzo o con sus botas de goma Red Band, un kiwi se convierte en MacGyver en cuanto se enfrenta a un nuevo desafío. Rechaza la idea de estar limitado por los recursos que tiene a su disposición y no tiene dudas sobre su capacidad para resolver el problema con lo que tenga a mano. La ingeniosidad kiwi combina resiliencia y pragmatismo.

🇫🇷 En guise d’illustration, voici une pub amusante de 1991, qui vous permettra d’apprécier les notes arrondies de l’accent local, mais surtout l’état d’esprit kiwi que j’essaie de partager dans cet article… et revendiqué sans équivalent même chez les plus proches voisins, les grands frères « Aussies » (les Australiens) !

🇳🇿 As an illustration, here’s a fun ad from 1991, which will let you appreciate the rounded tones of the local accent, but more importantly, which showcases the Kiwi spirit that I’m trying to share in this article… a spirit that is claimed to be unmatched even by their closest neighbors, the big brothers, the « Aussies »!

🇪🇸 Como ilustración, aquí tienes un divertido anuncio de 1991, que os permitirá apreciar los matices del acento local, pero sobre todo, que muestra el espíritu kiwi que intento compartir en este artículo… ¡un espíritu que se dice que no tiene igual ni siquiera entre sus vecinos más cercanos, los grandes hermanos « Aussies » (los Australianos)!

🇫🇷 Pub / 🇳🇿 Ad / 🇪🇸 Divertido anuncio
Mitre 10, Sandpit, « Pretty big job! », 1991

🇫🇷 Plus proche de nous, citons l’exemple de Chloé qui a choisi l’elective « woodwork » pour le prochain term. Elle aurait tout aussi bien pu chasser et écorcher des possums en optant pour l’elective « sustainable rural development ».
Ces deux options, parmi d’autres, sont autant d’opportunités pour elle de prendre confiance en ses capacités à agir en sus de penser.

🇳🇿 Closer to us, let’s mention the example of Chloé, who chose the elective « woodwork » for the next term. She could just as easily have hunted and skinned possums by opting for the elective « sustainable rural development. »
These two options, among others, are opportunities for her to gain confidence in her ability to act beyond just thinking.

🇪🇸 Más cerca de nosotros, mencionemos el ejemplo de Chloé, quien eligió la asignatura optativa « trabajo en madera » para el próximo trimestre. Ella podría haber cazado y despellejado zarigüeyas al optar por la asignatura optativa « desarrollo rural sostenible ».
Estas dos opciones, entre otras, son oportunidades para que ella gane confianza en su capacidad para actuar más allá de solo reflexionar.

Critiques contemporaines
Contemporary Critiques
Críticas Contemporáneas

🇫🇷 L’essentiel de l’article est inspiré d’échanges amicaux autour d’une bière à notre club de squash. Toutefois, certains penseurs néo-zélandais, « également » parties prenantes bien que non (encore😅) membres du club de squash de Maungakaramea, émettent quelques critiques qu’il convient de partager.

La première objection est que la Nouvelle Zélande serait en dehors de la course mondiale à l’innovation, avec pour élément de mesure objectif le Global Innovation Index établi par l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, ou WIPO pour World Intellectual Property Organization).

🇳🇿 The essence of this article is inspired by friendly exchanges over a beer at our squash club. However, some New Zealand thinkers, who are « also » stakeholders but not (yet😅) members of the Maungakaramea squash club, have raised a few critiques that are worth sharing.

The first objection is that New Zealand is falling behind in the global race for innovation, with the Global Innovation Index established by WIPO (World Intellectual Property Organization) serving as an objective measure.

🇪🇸 La esencia de este artículo se inspira en intercambios amistosos alrededor de una cerveza en nuestro club de squash. Sin embargo, algunos pensadores neozelandeses, que son « también » partes interesadas pero no (todavía😅) miembros del club de squash de Maungakaramea, han planteado algunas críticas que vale la pena compartir.

La primera objeción es que Nueva Zelanda estaría quedándose atrás en la carrera global por la innovación, siendo el Índice Global de Innovación establecido por la OMPI (Organización Mundial de la Propiedad Intelectual) un elemento de medida objetivo.

🇫🇷 🇳🇿 🇪🇸 Global Innovation Index from WIPO

🇫🇷 Selon cet index 2024, sur 133 nations :
– la Nouvelle-Zélande se classe 25ième,
– alors que la France est 12ième,
– et l’Espagne 28ième.

Certes la Nouvelle-Zélande n’apparaît pas dans le top 10, mais sa position me semble tout à fait respectable ne serait-ce qu’eut égard à son isolement géographique.

Qui plus est quand on s’intéresse à l’intensité de l’intervention étatique dans les affaires économiques de chaque pays.
En Nouvelle Zélande il existe certes un programme nommé Callaghan Innovation, qui accompagne notamment les startups deeptech avec une formule à un peu plus de 500k€ de subvention dont ¾ remboursables… mais quand on compare les montants en jeu et le niveau élevé d’exigence de maturité, par rapport à ce que propose la revendiquée « start-up nation » française, on réalise que le classement GII-WIPO de la Nouvelle Zélande est tout à fait inattendu et louable !

🇳🇿 According to the 2024 index, out of 133 nations:
New Zealand ranks 25th,
– while France is 12th,
– and Spain is 28th.

Certainly, New Zealand does not appear in the top 10, but its position seems quite respectable, especially considering its geographical isolation.

Moreover, when we look at the intensity of state intervention in the economic affairs of each country.
New Zealand does have a program called Callaghan Innovation, which supports deep tech startups with a grant of just over €500k, of which three-quarters are repayable. However, when we compare the amounts involved and the high level of maturity required to what the so-called « start-up nation » France offers, we realize that New Zealand’s GII-WIPO ranking is quite unexpected and commendable!

🇪🇸 Según el índice 2024, de 133 naciones:
Nueva Zelanda ocupa el puesto 25,
– mientras que España en el 28,
– y Francia está en el 12.

Ciertamente, Nueva Zelanda no aparece en el top 10, pero su posición parece bastante respetable, especialmente considerando su aislamiento geográfico.

Además, cuando observamos la intensidad de la intervención estatal en los asuntos económicos de cada país.
Nueva Zelanda tiene un programa llamado Callaghan Innovation, que apoya a las startups deep tech con una subvención de poco más de 500k€, de la cual tres cuartas partes son reembolsables. Sin embargo, al comparar los montos involucrados y el alto nivel de madurez requerido con lo que ofrece la llamada « nación startup » francesa, nos damos cuenta de que el ranking GII-WIPO de Nueva Zelanda es bastante inesperado y digno de elogio.
Aviso: No conozco aún mucho sobre el sistema de fomento público de la innovación en España, así que no puedo apreciar la clasificación de España en comparación con Nueva Zelanda y Francia.

🇫🇷 La seconde critique est beaucoup plus subjective.
Selon les mêmes auteurs, le monde a évolué et il ne serait plus possible à un seul homme d’innover dans un hangar. Il faudrait davantage de recherche approfondie et de collaboration pour s’assurer des idées nouvelles.

Objectons que c’est pourtant l’histoire qu’aiment raconter Steve Jobs – depuis son garage, Mark Zuckerberg – depuis sa piole, et Jeff Bezos – depuis son modeste bureau !

🇳🇿 The second critique is much more subjective.
According to the same authors, the world has evolved, and it is no longer possible for a single person to innovate under a shelter. More in-depth research and collaboration would be needed to ensure new ideas.

However, we could argue that this is precisely the story that Steve Jobs loves to tell – from his garage, Mark Zuckerberg – from his dorm room, and Jeff Bezos – from his modest office!

🇪🇸 La segunda crítica es mucho más subjetiva.
Según los mismos autores, el mundo ha evolucionado y ya no sería posible que una sola persona innovara en su garaje o su finca. Se necesitaría más investigación profunda y colaboración para asegurar nuevas ideas.

Sin embargo, podríamos objetar que esta es precisamente la historia que a Steve Jobs le gusta contar – desde su garaje, Mark Zuckerberg – desde su habitación, y Jeff Bezos – desde su modesta oficina.

🇫🇷 Un agriculteur kiwi confiant avec son rouleau de fil no 8,
face à de nombreux chercheurs sur-diplomés
🇳🇿 A Kiwi farmer, confidently holding his number 8 steel wire,
stands in front of numerous overqualified researchers
🇪🇸 Un agricultor neozelandés,
con confianza gracias a su alambre de acero número 8,
se enfrenta a numerosos científicos sobradamente cualificados

Et si c’était tout le contraire
And what if the opposite
Y si fuera todo lo contrario

🇫🇷 Notons d’abord qu’il serait dommage de restreindre les vertus de l’innovation no 8 wire au seul cadre du défaut de ressources.
A titre personnel, je suis convaincu qu’une bonne solution n’a pas besoin d’ajouter de ressources supplémentaires (externes). Afin de garantir son adoption et sa durabilité, une invention doit être inconditionnellement simple et minimaliste. Une innovation juste est reconnaissable : elle est élégante et ne saurait piocher dans l’abondance et/ou mettre en oeuvre de la complexité.

Nous en avons tous déjà fait l’expérience lorsque nous avons « cassé le code », pensé « système D », remis en question le statu quo, échappé à l’inertie psychologique.
D’ailleurs quel aurait été le prestige de MacGyver s’il avait utilisé les ressources supérieures et illimitées des services secrets américains ?!

🇳🇿 First, it’s worth noting that it would be a shame to limit the virtues of number 8 wire innovation to just the context of resource limitation.
Personally, I believe that a good solution doesn’t need to add extra (external) resources. To ensure its adoption and sustainability, an invention must be unconditionally simple and minimalist. A just innovation is recognizable: it is elegant and should not draw from abundance or implement complexity.

We have all experienced this when we « cracked the code, » thought « outside the box, » challenged the status quo, or escaped from psychological inertia.
After all, what prestige would MacGyver have had if he had used the superior and unlimited resources of the American secret services?!

🇪🇸 Primero, es importante señalar que sería una pena limitar las virtudes de la innovación del alambre número 8 solo al contexto de la escasez de recursos.
Personalmente, estoy convencido de que una buena solución no necesita añadir recursos adicionales (externos). Para garantizar su adopción y sostenibilidad, una invención debe ser incondicionalmente simple y minimalista. Una innovación justa es reconocible: es elegante y no debe recurrir a la abundancia ni implementar complejidad.

Todos hemos experimentado esto cuando hemos « descifrado el código », pensado « fuera de la caja », desafiado el statu quo, o escapado de la inercia psicológica.
Después de todo, ¿qué prestigio habría tenido MacGyver si hubiera utilizado los recursos superiores e ilimitados de los servicios secretos estadounidenses?!

🇫🇷 MacGyver inventant la lumière grâce à un fil d’acier no 8
🇳🇿 MacGyver inventing light using a no 8 wire
🇪🇸 MacGyver inventando la luz con un alambre de acero número 8

🇫🇷 De nombreuses success stories suggèrent que « innover pertinent » consiste à comprendre et résoudre un problème réel « sur le terrain », plutôt que d’espérer la découverte d’une idée fortuire dans un labo « hors sol » à coup de gros investissements.
Innover consiste à gratter, à démonter et à bidouiller, jusqu’à « enfin » comprendre ce que d’autres ont préféré ne pas questionner, euréka !
Dès lors un bout de no 8 wire astucieusement tordu suffit à apporter entière satisfaction.

En creusent un peu, on découvre rapidement que kiwis et MacGyver ne sont pas si singuliers. Il existe bien une tendance de fond de l’entreprenariat et de l’innovation en ce sens, passée sous silence ces dernières décennies car difficile à identifier et à piloter par la puissance publique ou les fonds d’investissement, mais qui enfle à mesure que le monde change.
On peut citer par exemple :
– Dans le monde des idées, la méthode de créativité ASIT (issue de TRIZ) et dont le principe d’auto-suffisance est un fondement,
– Dans le monde de l’industrie, la méthode d’amélioration LEAN quand elle se concentre sur la chasse aux gaspillages (dans sa version originale et centrée sur l’écoute concrète du terrain, et non dans sa version malheureusement la plus répandue qui la détourne comme outil managérial et mathématique),
– Dans la vie de tous les jours, les principes de frugalité et de minimalisme, qui sont d’expérience une solution évidente à la plupart des maux et frustrations que l’on observe dans nos sociétés d’abondance.

🇳🇿 Many success stories suggest that « relevant innovation » involves understanding and solving a real problem « on the field, » rather than hoping for a fortunate discovery in a cutting-edge lab with hefty investments. Innovation is about tinkering, taking apart, and experimenting until you finally understand what others have preferred not to question – Eureka!
Thus, a cleverly twisted piece of number 8 wire should become enough to bring complete satisfaction.

Upon digging a little deeper, we quickly discover that Kiwis and MacGyver are not so unique. There is indeed an underlying trend in entrepreneurship and innovation that has been overlooked in recent decades because it is difficult to identify and manage by public authorities or venture funds, but it is growing as the world changes.

For example, we can cite:
– In the world of ideas, the ASIT creativity method (derived from TRIZ), whose principle of self-sufficiency is foundational,
– In the industrial world, the LEAN improvement method when it focuses on waste reduction (in its original version centered on concrete listening to the field, rather than in its unfortunately more widespread version that distorts it as a managerial and mathematical tool),
– In everyday life, the principles of frugality and minimalism, which are, in practice, an obvious solution to most of the pains and frustrations we observe in our abundance-driven societies.

🇪🇸 Muchas historias de éxito sugieren que « innovar de manera pertinente » consiste en comprender y resolver un problema real « en el terreno », en lugar de esperar un descubrimiento afortunado en un laboratorio « desconectado » con grandes inversiones. Innovar consiste en experimentar, desmontar y trastear hasta « finalmente » entender lo que otros han preferido no cuestionar – ¡Eureka!
Así, un trozo de alambre número 8 astutamente torcido se vuelve suficiente para brindar una satisfacción completa.

Al profundizar un poco más, descubrimos rápidamente que los kiwis y MacGyver no son tan singulares. Existe, de hecho, una tendencia subyacente en el emprendimiento y la innovación que ha sido pasada por alto en las últimas décadas porque es difícil de identificar y gestionar por las autoridades públicas o los fondos de inversión, pero que está creciendo a medida que el mundo cambia.

Por ejemplo, podemos citar:
– En el mundo de las ideas, el método de creatividad ASIT (derivado de TRIZ), cuyo principio de autosuficiencia es fundamental,
– En el mundo industrial, el método de mejora LEAN cuando se centra en la reducción de desperdicios (en su versión original centrada en la escucha concreta del terreno, y no en su versión, lamentablemente, más extendida que la distorsiona como herramienta de gestión y matemática),
– En la vida cotidiana, los principios de frugalidad y minimalismo, que son, en la práctica, una solución evidente a la mayoría de los males y frustraciones que observamos en nuestras sociedades de abundancia.

Show time!

🇫🇷 Alors let’s « make do, can do », rendez-vous sur le terrain avec un bout de fil d’acier et les manches retroussées, let’s DIY!

Pas de dogmatisme toutefois, associons à ce fameux fil de fer les nouveaux outils clefs en main désormais disponibles. Je parle de l’Intelligence Artificielle (vision ou LLM), de la robotique et de l’automatisation, de l’instrumention et de l’IoT, etc…
Aucun besoin de les réinventer, car pour diverses raisons d’autres se retrouvent contraints de les partager :
– en open-source (par exemple l’architecture RISC-V pour microprocesseurs, et plus généralement la littérature scientifique internationnale),
– en libre d’usage (par exemple le LLM llama de Meta),
– ou en pay-on-demand, immédiatement, sans investissement préalable, et sans engagement, pour des couts très faibles du fait de la compétition de l’offre.

🇳🇿 So let’s « make do, can do, » and meet on the ground with a piece of steel wire and our sleeves rolled up, let’s DIY!

However, no dogmatism here; let’s combine that famous wire with the new ready-to-use tools now available. I’m talking about Artificial Intelligence (vision or LLM), robotics and automation, instrumentation, and IoT, etc.
There’s no need to reinvent the wheel, since for various reasons, others are compelled to share these tools:
– In open-source (for example, the RISC-V architecture for microprocessors, and more generally, international scientific literature),
– For free use (like Meta’s LLM LLaMA),
– Or on a pay-on-demand basis, immediately, without prior investment and without commitment, at very low costs due to competitive offerings.

🇪🇸 Así que vamos a « hacer con lo que hay, se puede hacer », y quedemos en el terreno con un trozo de alambre de acero y las mangas arremangadas, vamos a hacerlo nosotros mismos!

Sin embargo, sin dogmatismo; combinemos ese famoso alambre con las nuevas herramientas listas para usar que ahora están disponibles. Estoy hablando de la Inteligencia Artificial (visión o LLM), robótica y automatización, instrumentación e IoT, etc.
No hay necesidad de reinventar la rueda, ya que por diversas razones, otros se ven obligados a compartir estas herramientas:
– En código abierto (por ejemplo, la arquitectura RISC-V para microprocesadores, y más generalmente, la literatura científica internacional),
– Para uso libre (como el LLM LLaMA de Meta),
– O en un modelo de pago por uso, de inmediato, sin inversión previa y sin compromiso, a costos muy bajos debido a la competencia en la oferta.

🇫🇷 🇳🇿 🇪🇸 Go Kiwis, roll out and tweak these tools to make small but real changes happen!

Comments

Merci Yohan pour cet amusant, « pointu » (comme le Number 8 Wire) et profond article à propos d’innovation. La question des ressources, de l’invention à l’usage, est effectivement « le » véritable enjeu!

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